Psychologie
Qualifier quelqu’un de "toxique", est-ce… toxique ?
Le mot "toxique" est devenu un terme galvaudé, souvent utilisé à tort pour étiqueter des personnes simplement difficiles ou différentes, ce qui nuit à la compréhension, à la coopération, et à la croissance personnelle et collective.
Le terme "toxique" est souvent mal utilisé :
Il est trop souvent employé pour désigner des gens simplement en désaccord, maladroits, frustrés ou imparfaits.
Cela évite de reconnaître la complexité des relations et les responsabilités partagées.
L’étiquetage peut faire plus de mal que de bien :
Traiter quelqu’un de "toxique" mène à le rejeter totalement.
On passe à côté d’opportunités d’apprentissage, de réconciliation et de compréhension mutuelle.
Cela empêche aussi d’examiner nos propres biais ou zones d’ombre.
Des alternatives existent :
Changer notre regard : Remplacer "toxique" par "compliqué", "challengeant", ou "quelqu’un avec qui je n’ai pas encore appris à travailler".
Faire preuve de compassion : Parfois, ce que l’on perçoit comme de la toxicité est en réalité l’expression d’un mal-être ou d’une difficulté personnelle invisible.
Faire le premier pas : Gratitude, gentillesse et curiosité peuvent désamorcer bien des tensions.
Conseils pratiques :
Éviter les jugements hâtifs.
Questionner ses propres biais (biais de cadrage, perceptions déformées par les réseaux sociaux).
Prendre du recul avant d’étiqueter quelqu’un.
Rappeler que le désaccord, la colère ou la maladresse ne sont pas forcément de la "toxicité".
Conclusion :
Plutôt que de qualifier hâtivement quelqu’un de "toxique", il est plus sain et constructif de chercher à comprendre, à dialoguer et à faire preuve de nuance. Le vrai progrès se joue dans l’écoute, l’humilité et l’humanité.
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